SCANDINAVIE
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Dans cette page, vous trouverez le Danemark, la Suède et la Norvège. Nous y sommes allés en van à deux occasions : pendant l'été 2019 et pendant l'été 2023. C'est une saison qui présente 2 avantages : Le climat y est généralement assez doux et le jour y est beaucoup plus long que chez nous. Ce fut le cas à notre premier voyage où comme la plupart des norvégiens, j'ai pu me baigner dans les fjords. Mais à notre second voyages, nous eûmes un véritable déluge qui nous obligea à écourter notre séjour. Au premier parcours, nous sommes montés Hirtshals à la pointe nord du Danemark pour passer en Norvège où nous avons roulé jusqu'au Sognefjord avant de redescendre via Oslo puis la côte suédoise jusqu'à Helsingborg où nous sommes repassés au Danemark. Au 2ème voyage, nous sommes passés directement d'Allemagne en Suède pour monte en Norvège que nous avons sillonnée entre Trondheim et le Sognefjord quand les trombes d'eau nous ont obligé à redescendre précipitamment.
le DANEMARK (été 2019)










dans un village près d'Aalborg
Elmelunde Church
Après la pluie les maisons rapetissent à Aalborg
A Chritiania, le monde est dans nos mains


Elseneur (Helsingør)






le château d'Hamlet
Quand on visite le Danemark, on pense au château d'Elseneur (Helsingør en danois) que Shakespeare a immortalisé, et à la ville libre de Christiania pour celles et ceux qui ont
vécu au XXème siècle. Mais il y a pas mal d'autres choses à voir également : tout au nord, la région d'Aalborg et au sud, les impres-
sionnantes Stevns Klints et les iles et leurs églises blanches aux peintures naïves.
Stevns Klint
la SUEDE


Au cours de notre premier voyage, en revenant de Norvège, nous avons visité la côte ouest jusqu'à Holsinghor où nous avons pris le bateau pour le Danemark. Nous avons suivi également ce chemin au retour de notre 2ème voyage, sauf que nous sommes descendus jusqu'à Trelle-borg pour prendre le bateau pour l'Allemagne. Alors qu'à l'aller, nous avons suivi la côte est jusqu'à Stockholm avant de prendre la direction de Røros en Norvège. C'est cette continuité géographique que nous suivrons ici.
2 gravures rupestres de Tanum parmi beaucoup d'autres










la côte ouest (été 2019)


le Bohuslän, une région à immortaliser




l'amère médusée
la presqu'ile de Kullaberg
la presqu'ile de Kullaberg
Marstrands
bateau volant










Comme souvent, en Suède, Malmö (été 2023) est une ville qui inspire la sérénité,
sauf que si vous y êtes, comme nous, pen- dant le festival, une grande partie de la vieille ville est transformée en une vaste fête foraine. Vous pourrez cependant peut-être y voir un ou deux bons specta-cles, comme cette revue. Et heureuse-ment, quelques rues sont épargnées.


Et pour échapper au tumulte de la foule, la sympathi-
que ville de Lund, avec sa splendide cathédrale ne sont pas bien loin.




la cathédrale du XIIème siècle
une rue de la vieille ville et un ancien magasin


petit port du Bohuslän










Le Sud-Est (été 2023)




Maman et fiston se dorent la pilule au abords de l'ile d'Oland




les roses trémillères du village de Svarte
une balade au milieu des trolls au Gamleby Trollskogen (entre Kalmar et Stockholm)
tenue décontractée pour masochistes
la vue de Gamla Stan




vue sur le quartier d'Ostermalm
STOCKHOLM
2 élans imprudents




ancien haut fourneau
ancien haut fourneau
Après 5 jours de beau temps à Stockholm, nous reprenons notre chemin au Nord-Ouest en direction de Roros en Norvège, à nouveau sous des trombes d'eau. Plus on avan- ce dans une épaisse forêt, plus on se rappro-
la vue sur Gamla Stan
LA NORVEGE


che de la frontière (ou inversement). En rou- te, nous nous arrêtons quand même pour voir un des premiers sites industriels sué-dois, puis pour dormir sur un site aménagé près d'un petit lac. Nous repartons le lende-main matin en faisant attention à ne pas écraser les nombreux élans qui viennent brouter au bord de la route une herbe pro-bablement meilleure qu'ailleurs.
Lorsque nous arrivons en Suède à Trelleborg, il pleut des cordes sans discontinuer. Après un court arrêt au joli village de Svarte où l'on peut voir un site de culte préhis-torique sous forme de rectangle de pierres, nous grimpons vite fait direction nord sur l'ile d'Oland où nous pouvons voir quelques phoques se bronzer sous un soleil apparaisant très timidement. Puis, sur la route de Stockholm, nous faisons une bala-de salutaire et récréative pour enfants de tous ages au milieu dans trolls
A Stockholm, nous avons trouvé la possibilité par homeexchange de trouver un logement dans la proche banlieue. Avec notre van de près de 30 ans d'âge, de toute façon, nous n'aurions pas eu la possibilité de rentrer dans le centre et nous n'en avions pas envie. Et puis, pas de problème pour se garer, il y a un arrêt de métro à 5mn à pied de l'appartement et on est dans le centre en 15mn. Stockholm est un ensemble d'iles ayant chacune sa spécificité. L'eau, et donc la nature, y est ainsi omniprésente et apporte une certaine séréni-té. Au centre, Gamla Stan, le vieux quartier quasi piétonnier, malheureusement trop en- vahi par le tourisme sur l'ile de Stadsholmen. Au sud, l'ile de Södermalm la plus populaire,
où il fait bon flâner et d'où l'on a une belle vue plongeante sur Gamla Stan. A l'est, l'ile de Djurgården où l'on trouve la plupart des musées. Au nord, Norrmalm. Le plus agréa-ble à faire, c'est de suivre les quais en longeant les bateaux sur ces iles, pour admi-rer les façades des autres iles.






Nous commençons la visite de la Norvège par le chemin par lequel nous sommes venus de Suède à notre second voyage, en l'occurence Røros, proche de la frontiè-
re, pour terminer là où nous sommes passés en Suède pour rentrer lors de notre premier voyage. Røros est une ancienne ville minière d'où l'on a extrait le cuivre pendant plus de 300 ans, jusqu'en 1977. Pour une ville où la plupart des maisons sont en bois et datent de plus de 2 siècles, elle est particulièrement bien conservée. Au bord de la ville coule une rivière et sur ses bords et au delà de la rivière les résidus s'amassent en véritables collines.
le centre ville
entre les résidus miniers coule la rivière
les faubourgs de la ville
Il pleut déjà depuis deux jours; nous profitons d'une accalmie pour en faire la visite.
Ensuite nous avons fait étape du côté de Hjerkinn pour voir des espèces de bisons sauvages qu'ils appellent ici boeufs musqués. Malgré que j'ai sillonné toute une journée sous la pluie le parc où ils sont censés être, je n'en vois aucun. Et comme le lendemain, c'est le même temps, je n'ai pas le courage de recommencer. Aussi la prochaine étape photographique se situe aux alentours d'Andalsnes.








le trollveggen (mur des trolls)
Dans la région, on peut voir le mur des trolls, la plus haute paroi d'Europe de 1 100m, faire le tour du lac ou des randonnées sur les monts alentour ou grimper les 11 virages de la trollstigen ou chemin des trolls. Mais pour les photos, les éclaircies ne sont pas vraiment au rendez vous.
la trollstigen
En Norvège, quelle que soit l'altitude, il y a de l'eau, la différence étant qu'au niveau de la mer elle est salée et à partir d'une certaine altitude, elle est solide. Entre les deux, ce sont des lacs, des ruisseaux, des chutes et des rivières. Sur la route 63 qui part d'Andalsnes et s'arrête un peu plus loin que Geiranger sur la route de Lom, nous voyons d'impressionnants tor-rents et chutes d'eau.










A Geiranger, j'ai vu dans le fjord à certains moments, 3 paquebots de la taille de celui qu'on voit sur la photo ci jointe. Les passagers descendent quelques heures pour visiter les lieux, se bai-gner ou faire du jet ski et le paquebot repart pour un autre fjord sans que personne ne se sou-cie des dégâts écologiques que peut susciter un tel tourisme consummériste.




Une des spécificités de la Norvège, c'est que les bâtiments sont souvent en bois plutôt qu'en pierre ou en briques. Il en est des églises, comme des maisons. Probablement parce que le bois est un bon isolant thermique, qu'il y est abondant et facile à utiliser pour des hauteurs limitées. Avec le temps, un certains nombre de ces églises ont sans doute disparues. Mais il en est un certain nombre, comme celle de Lom (ci contre) qui ont traversé les siècles sans encombres puisqu'elle date du XIIème siècle et l'intérieur est l'un des plus beaux du pays.
Après Lom, direction Gaupne. Nous prenons donc la fameuse route 55 qui, dit-on, est la plus belle route de Norvège. Sa réputation n'est pas usurpé tellement cette route flirte avec les glaciers.










Certains de ces glaciers sont visibles du bord de la route. Pour le Galdhopiggen (les 3 photos ci contre) qui culmine à 2469m, il faut grimper. Il y a quelques années, cette paroi rocheuse de la 1ere photo était
couverte de glace. Aujourd'hui, il n'y a quasiment plus qu'un lac. Non en fait, comble d'ironie, plus à gauche de la première photo, une
piste de ski alimentée artificiellement permet à quelques privilégiés de s'adonner à leur sport préféré en plein été.




A Gaupne, nous avons enfin une soirée sans pluie et nous assistons même à un beau coucher de soleil. Mais c'est reculer pour mieux sauter. Le lendemain, nous avions prévu de prendre un bac à Sol-vorn pour traverser le fjord et visiter l'église "en bois debout" d'Or-nes. Mais le temps est tellement mauvais que les bacs ne fonction-nent pas. Heureusement ceux qui permettent de traverser le Sogne-fjord, pour se rendre à Laedal et dans le sud, fonctionnent.






Solvorn et le vieux village de Laerdal en 2023
Laerdal en 2019, c'est pas le même swing.
Heureusement nous avions déjà un peu visité le coin en 2019. Avec ce temps inutile de tenter les randonnées. Depuis une bonne dizaine de jours qu'il pleut quasiment sans interruption, le sol est totalement imbibé. Même se promener dans les rues désertes n'est pas vraiment agréable. Sur la route, nous tentons quand même une sortie devant l'église de Borgund, considérée comme l'église en bois debout la mieux conservée. En 2019, nous n'étions pas passés par là mais par Odda. Extérieurement elle est majestueuse. Mais intérieu- le ment, elle paraît toute petite. Il faut dire que nous sommes loin d'être seuls.




Nous tentons encore deux églises sur la route du retour, dont celle d'Udval (ci contre), mais toutes deux sont fermées. Heureusement finalement parce que les appels à la prudence de la part des autorités nationales que nous recevons sur nos téléphones portables depuis ce matin se répètent maintenant de manière accélérée.
Voilà, c'est ma dernière photo de Norvège en 2023. Au bord d'une rivière sortie de son lit, j'aperçois des caravanes qui flottent; à certains endroits sur la route, il y a 40cm d'eau. Il est temps d'arriver au sec.
De Røros à Udval (été 2023)


l'église d'Udval ->
l'église de Borgund l'extérieur ->
<- l'intérieur
de Kristiansand à Fredrikstad en passant par Balestrand (Eté 2019)




L'été 2019, nous débarquons du Danemark en Norvège à Kristiansand sous la pluie, probablement pour faire raccord avec 2023; direction Lindesnes, un joli petit coin protégé par un phare au bord de la mer.












Ensuite nous décidons de remonter le Lysefjord par la route 450 pour le redescendre en ferry à Lysebotn. Un cours d'eau suit la rou-te quand elle s'élève et dès qu'il y a le moindre plat, il est occupé par une étendue d'eau plus ou moins grande. Est-ce à cause du temps toujours aussi maussade, toujours est-il qu'il n'y a personne à l'em-barcadère et impossible de savoir ce qu'il en est.
le phare de Lindesnes
Il ne nous reste plus qu'à faire demi tour pour monter sur le sognefjord en prenant quelques ferries et passer par la Stavkirke de Hopperstad, notre première église en bois debout. Le temps est maintenant beaucoup plus agréable. Quelques km au nord, nous prenons un bac à Vangsnes pour Balestrand, un joli village entre le fjord et un glacier, connu pour son hôtel Kvikne du XIXème siècle
Balestrand, un village au pied d'un glacier




l'hôtel Kvikne


l'église style bois debout mais pas mal
Evidemment quand on ne connait que ce qui reste de la mer de glace, on a en-vie de voir à quoi ressemble un glacier en Norvège. Finalement, après une bon-ne heure de route, on s'aperçoit qu'il n'est pas si près. Par contre, on peut voir quelques chutes d'une eau qui en provient très probablement. Nous préférons revenir pour longer le fjord vers l'est. Quelque part avant d'ar-river au bac, pour Laerdal, des autochtones se font sécher par le soleil cou-chant. L'eau du fjord n'est pas si froide que ça.


sur la route du glacier
la Stavkirke de Hopperstad


qui fit les choux gras d'une clientèle très aisée.




Après avoir traversé à nouveau le Sognefjord, mais dans l'autre sens pour Laerdal que nous voyions pour la première fois mais que nous avons déjà vu ici (plus haut), nous prenons la direction de Flam, mais en passant par la Fv243, une route qui longe le fjord sur quelques km avant de s'élever dans la montagne. A un moment, on voit une chute d'eau qui alimente un étang, et un parking sur la droite. On dépose la voiture, on grimpe sur un chemin en terre et on voit ça.








Ensuite, avec quelques arrêts sur la route, direction le Hardangerfjord que nous pre-nons sur la droite pour Odda, ancienne ville industrielle qui s'est développée à côté de la centrale électrique de Tyssedal construite au début du XXème siècle. A quelques kms, on peut monter jusqu'au Buer, émanation du grand glacier Folgefonna. Au départ, on est accueilli par de drôle de pluches qui se baignent dans une rivière. Puis on remonte la rivière qui devient torrent alimenté par d'autres torrents qu'on traverse sur des passe-relles, les pied dans l'eau.






Au final, on constate que la rivière vue plus bas est le résultat de la fonte du glacier












Ensuite, direction Oslo en faisant plusieurs pauses, notamment à Rjukan qui a été un important centre industriel, fondé vers 1905. En 1934 fut construite, l'usi-ne hydro-électrique de Vemork, qui était à l'époque la plus importante du mon-de. Aujourd'hui, de nombreux sites sont désaffectés. A Oslo, il faut courir dans le quartier moderne Bjørvika admirer tout d'abord l'architecture de cet ensemble de bâtiments, notamment l'opéra et le musée consacré à Munch, ne pas oublier de les visiter, surtout ce dernier qui contient 26 000 oeuvres de l'artiste. Il ne faut pas louper non plus la surprenante installation Vigeland, du nom de son créa-teur, qui comprend quelques 214 personnages nus en granit ou en bronze qui batifolent dans le parc du même patronyme depuis près d'un siècle. L'ami Gus-tav y a consacré 20 années de sa vie. L'hôtel de ville de style expressionniste mérite aussi une visite